DERAIN BALTHUS GIACOMETTI, une amitié artistique - Musée d'Art Moderne - Paris 16
Le Musée d'Art Moderne propose jusqu'au 29 octobre 2017 une exposition autour de trois grands peintres, André DERAIN (1880-1954), BALTHUS (1908-2001) et GIACOMETTI (1901-1966) et de leur amitié.
Ils se sont rencontrés au début des années 1930 et fréquentaient le milieu surréaliste.
Cette exposition s'articule autour de plusieurs thèmes : le modèle, les paysages, le jeu......
Mon coup de coeur est pour les tableaux et sculptures de Giacometti, je connaissais sa sculpture Homme qui marche mais dans cette exposition j'ai découvert ses tableaux que je vous laisse découvrir.
Au premier plan Homme qui marche II de Giacometti (1960)
L'exposition débute par les autoportraits de ces messieurs.
Alberto Giacometti - autoportrait (1920)
Je le trouve très beau
Représentations du père de Giacometti que ce soit en peinture ou en sculpture
Le père de l'artiste - vers 1932
Deux sculptures de Derain
Homme aux cheveux bouclés - Après 1938
Les Paysages
Derain - vue de Saint-Maximin - 1930
Les Natures Mortes
Balthus - Nature morte - 1937
Les Modèles notamment une certaine Isabel qui posa pour Giacometti et Derain
Derain - Le dos - vers 1923
Le jeu
Derain - Arlequin et Pierrot (vous pouvez voir ce tableau au Musée de l'Orangerie)
Le Théâtre
Derain a réalisé les décors et costumes de "La Concurrence" en 1932, Fastes et Songes en 1933 et Salade en 1935.
Balthus a crée les décors et costumes de Les Cenci en 1935 et les décors de L'Etat de Siège d'Albert Camus en 1948.
Dans le cadre du Festival d'art lyrique d'Aix en Provence, Balthus réalisa les décors de Cosi Fan Tutte de Mozart en 1950 ; et Derain fut le décorateur et costumier de l'Enlèvement au Sérail en 1951, puis le Barbier de Séville en 1953.
Quant à Giacometti, il réalisa en 1961 un décor minimaliste pour En attendant Godot de Beckett à la demande de Jean-Louis Barrault.
(source plaquette du musée)
Quelques belles endormies
Derain- Nu allongé au divan vert - vers 1934-1939
et encore
Derain - Geneviève à la pomme - 1937-1938
et on termine sur mon coup de coeur de l'exposition :
Giacometti : l'Objet Invisible 1934
S'inspirant de l'art primitif, Giacometti reprend le thème de la maternité.
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