James Tissot l'ambigu moderne - Musée d'Orsay
Le Musée d'Orsay propose jusqu'au 13 septembre 2020 une très belle rétrospective "James Tissot l'ambigu moderne".
J'aime beaucoup ses tableaux des belles élégantes de Londres et de Paris.
Pour en apprendre plus sur Tissot, je vous conseille de regarder ce documentaire de ARTE (53 mn) en cliquant ici
La Paresseuse dit aussi The Convalescent (1870)
Toronto, collection Art Gallery of Ontario
Rencontre de Faust et de Marguerite
1860
Paris, Musée d'Orsay
Au Salon de 1861, Tissot expose un ensemble d'oeuvres sur le thème du Faust de Goethe, drame remis à la mode par l'opéra de Gounod (destin du vieux savant Faust et de la jeune et innocente Marguerite pris au piège par le diable, Méphistophélès)
Ce tableau est le seul acquis par l'Etat du vivant de Tissot
Départ dit aussi départ de l'enfant prodigue
1863
Petit-Palais, Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris
Retour de l'enfant prodigue
1862
Petit-Palais, Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris
Ce tableau représente le moment où le fils, en haillons, après avoir quitté le foyer familial et mené une vie de plaisirs et dépensé tout son bien, revient auprès de son père, qui l'accueille avec tous les égards
Portrait de la famille du Marquis de M. dit aussi le Marquis et la Marquise de Miramon et leurs enfants
1865
Paris, Musée d'Orsay
En 1865, Le Marquis commande un portrait de famille à Tissot.
Tissot imagine un portrait en extérieur ce qui est rare en France
La famille pose sur la terrasse du château familial de Paulhac en Auvergne.
Portrait des quatre enfants d'Emile Gaillard
1868
Collection Mr and Mrs Kadish
Pour ce portrait, Tissot adopte le point de vue de Marie, Jeanne et Joseph (7, 2 et 4 ans) qui jouent sur le tapis tandis que leur grand frère Eugène (15 ans) se tient derrière eux.
Ce portrait célèbre tout autant la richesse matérielle et l'opulence d'une classe sociale.
Le cercle de la rue Royale
1866
Paris, Musée d'Orsay
En 1866, douze membres du cercle commande à Tissot un portrait collectif.
L'artiste les représente sur la terrasse de l'hôtel de Coislin, surplombant la place de la Concorde.
Les attitudes naturelles des modèles et l'absence d'interaction entre eux laissent penser que le peintre a pu prendre pour modèle des portraits photographiques.
Le rouleau japonais
1873
Ottawa, National Gallery of Canada
Mon tableau préféré de cette exposition, le rendu du canapé et du rouleau est magnifique
Japonaise au bain
1864
Dijon, Musée des Beaux-Arts
Ce tableau traduit la vision fantasmée du Japon qu'un peintre peut avoir à Paris au début des années 1860
La femme, qui n'est pas du tout japonaise, est parée d'un grand kimono.
Ce tableau est l'un des rares "nues" de Tissot.
Jeune femme en blanc dans le vestibule de ma maison de Paris dit aussi l'Escalier
1869
Collection Pérez Simòn
Too Early
1873
Londres, Guildhall Art Gallery
Arrivés "trop tôt" à un bal qui n'a pas encore débuté, les invités sont saisis par Tissot dans un grand embarras
The Gallery of HMS Calcutta (Portsmouth)
1877
Londres, Tate
Un jeune officier, porteur d'une alliance, couve du regard deux élégantes en robe de mousseline translucide
ce tableau dépeint le monde des affaires et de la finance. Une jeune femme largement décolletée entre dans un salon alors qu'une nuée d'hommes l'observe.
Les femmes d'artistes
vers 1883 1885
Norfolk, Chrysler Museum of Art
Tissot représente ici les festivités accompagnant le vernissage du Salon qui se tient alors au palais de l'Industrie, sur les Champs-Elysées.
Les tables du restaurant Ledoyen (dont on aperçoit l'architecture à l'arrière-plan) ont été dressées en plein air pour les artistes, leurs femmes et leurs amis.
On reconnait le sculpteur Auguste Rodin et le peintre anglais John Lewis Brown parmi les convives.
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